“ L’incubateur de MontréalCulteurs a été primordial dans le démarrage et l’évolution de Tulsi.

L’espace gratuit et l’aide des experts chez MontréalCulteurs nous a permis d’avancer à pas de géant sans avoir à se soucier de l’aspect financier.

Nous avons également eu le plaisir de rencontrer une super communauté à la Centrale agricole avec qui nous avons et continuons de collaborer.

En somme, notre expérience a été extrêmement positive et nous recommandons cet incubateur à toute compagnie en agriculture urbaine qui démarre.”

L’agriculteur urbain, né à Sherbrooke d’une mère haïtienne et d’un père sénégalais, a hérité de ce toit après un appel à projets en collaboration avec le Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AU/LAB), et son programme MontréalCulteurs, qui vise à mailler des producteurs et des espaces. « On s’assure que le site soit clés en main », dit la conseillère d’AU/LAB Noémie Roy.

En effet, l’infrastructure sur le toit était en place à l’arrivée du cultivateur urbain : murets, tuyaux… « Mais on a installé un système d’irrigation », note Stephan Senghor.

Le terrain de jeu est immense pour un seul travailleur : 7000 pieds carrés de persil, basilic pourpre, origan, thym, estragon, lavande, camomille, laitue, betterave, radis, maternés comme on s’occupe d’un bonsaï. Il y a de la menthe à la fraise également. « On la cultive pour quelques chefs qui l’utilisent pour leurs cocktails », explique Stephan.

Des huit espaces offerts lors de l’appel à projets, Stephan Senghor n’a pas hésité à opter pour celui-ci. « Car il reflète ma vision de l’agriculture urbaine, en pleine ville, pour faire de l’agrotourisme, avoir une composante qui dépasse la fonction alimentaire, dit-il. C’est beaucoup plus intéressant pour moi que de le faire dans un endroit isolé, caché. Ça se veut aussi un îlot de fraîcheur.

Entrevue tirée de ce article : https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-08-15/jardin-urbain/stephan-senghor-cultive-sa-ville.php

« Arrivée tardivement, en mai 2022, dans les locaux de la Centrale Agricole en tant qu’entreprise incubée pour MontréalCulteurs, j’ai d’abord été très stressée. Avais je assez de temps ? de ressources ? d’énergie ? de finances ? J’ai trouvé en Sophie Boulerice et en toute l’équipe de MontréalCulteurs de l’écoute, de la disponibilité, de l’accueil et des conseils, ce qui m’a permis de porter mon début de projet sereinement avec détermination et positivisme.

L’élément le plus important pour moi a été d’avoir accès à un espace de semis complet pour démarrer mes semis très rapidement.

J’ai pu ensuite prendre le temps de développer mon espace sur le toit, et j’ai maintenant un petit espace de floriculture qui me permet de satisfaire ma clientèle et le marché de fleurs coupées écologiques et locales de Montréal.

C’est aussi un vrai plaisir et un atout de travailler côte à côte avec d’autres incubé.e.s en démarrage d’entreprises en agriculture urbaine, nous avons la possibilité d’échanger autour de nos différents projets, mais aussi de travailler ensemble. Par exemple, Tulsi ont le souhait de proposer des bouquets de fleurs dans leurs paniers de verdures au courant de la saison ! On crée ainsi une économie locale circulaire, on se soutient et on s’entraide, c’est beau la cohésion autour de tous ces projets qui défendent une consommation de proximité responsable au sein d’un même lieu coopératif. On participe également à des événements ensemble, ce qui nous amène une belle visibilité et participe à la cohésion entre les diverses entreprises incubées.

Nous évoluons au sein de la Centrale agricole qui est une vraie ruche de projets agri-urbains, ce qui nous permet de faire de belles rencontres enrichissantes tant sur le plan personnel que professionnel. »